poemes et ecrits tristes - le désert des mots L'orient aux mots épices ...

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 19:36

Tu me fais un semblant d’abandon

Tu me fais un semblant d’abandon

Petit frère
Les déchets de sa vie piétinent notre terre amère
Le vice se promène avec tous ses secrets

Son histoire paralyse le cœur en crie
Et l’amour perce ces peines et ces joies
Les pages de journaux bouillonnent dans les mots crus

Le sens de sa vie s’étende sur le papier noir et blanc
Ses mains dans les poches transportent l’écriture de sa vie
Il craque son sourire chanté par la fumée

L’esprit de son regard ferme ses yeux et ses mots
Le sac de sa gentillesse noue les larmes argentées
Sa tête monte l’exil de son cœur doux

Et son âgé rappelle la brise du soir
Le seuil de sa nuit se berce dans les vagues du lit
Un réveil franchi un immense oiseau d’un ciel d’or

Tu refugies dans les rêves avortés
Le miroir de papa te désempare
Premier noël oublier au pied d’un sapin

Auteur Sylvie Konaté

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 16:35

La gloire de mon père

La gloire de mon père

L'enfance déchire sur les larmes de pinard
Une bouteille crépite la tombe de mon père
Le cœur s'écroule sur la route de la mort

Le fantôme s'endort au gré du temps
Bercée dans la soif de la terre
Dans les veines de mes quinze mois

L'adieu court dans un verre de colère rouge
Les verres attellent les portes du Corbillard
La messe d'une étiquette au goulot d'un cercueil

Sonne dans le paradis blanc
Le passeport valide son visa à la date sans retour
La saison coule ses fleurs à la neige salée de nos larmes

Le froid projeté les ombres de son âme
Les ailes s'ouvrent dans un concert d'un mouchoir
La peine s'enterre dans la cour d'un cimetière

Le pied des prières embrassent la couleur du deuil
L'air de sa peau court sur les vieilles rues de poussière
Et se nourrit des vers d'un poème

Auteur Sylvie Konaté

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 17:34

Le kir royal de tes nuits

Le masque de la nuit ronge ton fils

Sur le chemin de l'échec

Et le kir de ton sourire tombe dans un verre rond

La liqueur de tes larmes au mauvais gout du vin

Sème les mots rouges au fil du temps

L'amour se verse aux flots de tes veines

Les sanglots palpitent sur tes doigts glacés

Et un vin sombre séduit la tonneau de tes yeux

La brise de ton regard saigne de tes joues

Nos appels perdus lèchent le matin qui se lève

L'eau meurt à la rouille de ton âme

Et se dérobe à la sueur d'une blessure

Une parole panse le trop plein de nuit

L'héritage de ton oncle piétine le front de la tombe

La croix vole au- dessus de toi

La soif t'ensorcelle et t'envoûte

Dans le brin d'une bouteille

Ton âme voyage vers le croisiére du passé

Auteur Sylvie Konaté

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 20:17

Petite sœur

Petite sœur

Le cordon de la plume
À l’enfance brisée se porte à tes yeux
Les larmes d’orpheline caressent

Le baiser pétille des éclats de verre
Ces nuits sont arrosées à la chair du silence
Les murs de la cuisine enterrent tes peines

La vie s’enflamme aux portes de ton cœur
L’amour blessé dans une cage qui te fait grandir
Le temps s’est fané un jour de peine

La prison de tes pleurs fait battre ton cœur ivre
Et la tristesse s’installe devant les airs de musique
L’air noue l’odeur de la mort

Les lèvres couvrent le refrain de ton verre
La gorge tisse les flocons de ta voix
Ton regard peigne les gouttes de pluie

Tu as cueilli les vignes de tes veines
La couleur angoisse la récolte du sang
Le mélange métis arrache la tête étourdie

Les fruits rouges sauvage palpitent
Le parfum de ton corps savoure le jus de la grappe
L’alcool inonde la peau de ton chagrin

La couleur angoisse la récolte du sang
Et la faim coupe le pied des vignes
Les arbres bois les racines de la naissance

Auteur Sylvie Konaté

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:04

La nuit en larme

L'image “http://chrysalidebleue.c.h.pic.centerblog.net/neze6ilg.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

La nuit en larme

Les anges pleurent la souffrance de la nuit

Un cri des anges couronnent d'épine

Vêtu au long sanglot de sa douleur

Sombre au coin du feu

Le cœur en flamme noyés de pleurs

Et la larme de la nuit sommeil

La tristesse de l'âme féconde

Vers le ciel triste un homme qui pleure

L'ombre s'allonge au cœur saignant

À la cité des morts sortent

Marchant le long des rues désertes

La voix déchire le chant des anges

Il pleut sur la vile aux larmes chaudes

Le bout des ténèbres monte ses mains

Au chagrin priant la nuit

La floraison des étoiles meurt dans les cieux

L'air de la chair goûtée la chute du jour

Les cieux soupirent à la tolérance de l'âge

La foi mâchonne l'ombre fleurit

Le ciel se glisse à la fontaine des maux

Et le cœur se ferme aux habits blancs de lumière

La douleur touche à la mort sans pitié

Le sourire des tombeaux aux regards tendres

La croix embrasse sous mes doigts

La prière tombe à la sagesse du monde

Le pays de ses dieux que l'amour implore

La nuit pleure sous terre

Auteur Sylvie Konaté

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 21:28

La souffrance des mots bleus

Pleure : les larmes sont les pétales du coeur.

La souffrance des mots bleus

A l’encre rouge du poème
Une main battue contre les coups bleus
La terreur du trophée battue, violée

Sur le sol à la goutte de larme
Le sentier battu par la pluie des mots
Le regard des gestes averse les paupières

y a des coups de foudre qui font des blE au coeur

Mes yeux brulants sont venus des orchidées mauves
L’orage marche goutte à goutte
Le parapluie de ma vie à ruisselé sur mes joues

Et s’écoule les pleurs du silence
L’eau se love au rebord de ma fenêtre
Les larmes dansent au fond de mon lit

Et les ailes brisées oublient les cris des mères
Le hurlement s’envole comme un bateau ivre
L’amour fait escale à la terre nouvelle

Le sort de la vie tourne autour du soleil
Et le passé défile à la force des phrases
Une main me montre le sourire du bonheur

L’amour tend ses bras dans le creux de ma main
La tendresse me sers très fort
Le vent caresse le baiser des eaux fragiles

Auteur Sylvie Konaté

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 19:17

La dépression de son arme

Une larme sur ma plume
La tristesse des mots à l’encre de mes joues
Et la vie sur le rebord de mes lèvres

L’arme de sa voix à la cagoule du petit jour
Mon cœur fond dans le silence
Au cri de la dépression d’une agression

Les yeux barrés par la paume de son regard
Devenue auteur, otage, victime
Des injures, des mots grossiers

Au couteau des cris et des pleurs
Bâillonnée par la douleur morale
Et ligotée de son gant noir

La souffrance tremble au pied d’un distributeur
Prisonnière d’une scène à billet à l’heure tournante
Les pétales de mon cou fleurissent les traces de ses mains

Sa fuite à une prise d’otage le laissant froid
Et son compère à voix masqué
murmure
De me laisse avec le souffle de son arme

Auteur Sylvie Konaté

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 21:21

L'insolence la mode de chez nous

L'insolente la mode de chez nous

Elle affiche son regard à l'enjeu de son langage

Un sentiment de violence se pose sur une mère ADO

La haine perdant tout son sang froid

Et les larmes jonglent sur l'eau de mes joues

Ses mots s'enfoncent dans une nuit sans étoile

Le temps frissonne à l'écho de sa voix

La colère coule dans mes veines

Et cette rage rouge exprime la tristesse de mon coeur

Ma douleur écume la lumière rouge de mon âme

Je souffre dans une cage assit comme un oiseau

Prisonnière d'un profond soupir alignée de mes larmes

La cicatrice éclore à la couleur de mes yeux

La blessure jaillit le long de ma plaie

Une vie brisée aux branches de mon coeur

Mon sourire s'efface au son de ma voix

Auteur Sylvie Konaté

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:21

Ne touche pas à mon cœur

La mosquée pleure les prières du soleil

L'enfer se lève dans les bombes du ciel

Les canons des bras tuent les mains nues

Le combat de l'arme souffle à plein poumon

L'orage des dieux crache du feu

Le peuple sanglote l'arme du mensonge

Les âgées sombres dans les échos sonores

Le temps se penche sur les âmes de cristal

La foi tire sur les champs de bataille

Et la guerre dresse le nom de notre fils

La haine pleure le roman de la mort

L'enfant de la croix meurt à la vengeance politique

Le ciel gronde sous la justice de la terre

Et l'avocat du diable averse les cœurs en sang

L'arme rouge appelle le sanglot des drapeaux

La traversée des larmes plonge dans les yeux clairs

L'alarme des cimetières meurt dans la douleur du soleil

Les rayons de l'œil pleurent dans l'ascenseur de la terre

Auteur Sylvie Konaté

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 13:13

La dépression des larmes

La douleur de l’amour

Aux larmes de la dépression

Sanglote aux sourires de ton absent

Tombe la folie du chagrin

Dans un cœur sans abri

La douleur des veines rongent

La peine d’un amour meurtri

La colère et le cri hurle la haine

Le flot rouge courbe mon cœur

L’angoisse palpite mes joues

Mes gouttes d’eau gémissent

Dans la ville au cœur en bandoulière

Les sentiments se taisent dans l’ombre

Mes mains câlinent mes flammes furieuses

Des mots retiennent une larme aux yeux fermés

Le soleil à l’envers regagne les nuages en colère

L’éclair des baisers fredonnent sous pluie

Le vent glacé tremblote les lignes de mes mains

Les lèvres de la nuit respirent les amours perdus

Des étoiles en sang pleurent la blessure sanguine

Fouettant le bout de mon chemin

Les rues voilent la famine de l’amour

Je crève l’orage de mon cœur

L’amour perse le torrent de mes yeux

Auteur Sylvie Konaté

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Tu me fais un semblant d’abandon

La gloire de mon père

Le kir royal de tes nuits

Petite sœur

La nuit en larme

La souffrance des mots bleus

La dépression de son arme

L'insolence la mode de chez nous

Ne touche pas à mon cœur

La dépression des larmes

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